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Matériel

Lorsque je parle de ma passion, je ne manque pas d’expliquer que je suis un exemple type à ne pas suivre en astronomie.
Ce qui ne faut pas faire je l’ai fait et je ne compte pas mes erreurs passées et, encore moins, mes futures.
 
Au final cela rend peut être mon expérience plus intéressante.
Mauvais choix de télescope, d’oculaires,  de caméra… et c’est fou ce qu’un amateur peut acheter et ne jamais utiliser.
Pourquoi ces faux pas :
- Erreur de débutant,
- mauvais conseils,
- une pratique qui va évoluer dans le temps,
- etc.

Pour ne pas trop m’accabler, il faut bien avouer que l'offre de matériel mis aujourd’hui à la disposition de l’astronome amateur ne simplifie pas ses choix.

Entre les différents types de télescopes, de montures, d’oculaires, il est extrêmement facile de faire des erreurs qui peuvent malgré tout porter un sérieux préjudice à nos rapports « amicaux » avec un banquier.

Comme vous le lirez à mon propos sur la page dédiée à ce sujet, je me suis intéressé très tôt à l’astronomie mais  dans ce début des années 80, le matériel dédié aux amateurs était hors de prix et seul un passionné fortuné pouvait prétendre s’équiper. 
A l'heure actuelle, et ce depuis une petite vingtaine d’années, de nombreuses marques ont fleuries et se font une concurrence acharnée sur le marché de l’astronomie amateur, faisant baisser les prix et proposant du matériel de plus en plus performant pour le plus grand plaisir des passionnés.
En 2011, ayant enfin les moyens financiers d’assouvir ma passion, je me suis mis en quête du
meilleur télescope…
Mais voilà, comment savoir quand on débute qu’elle direction prendra notre soif d’astronomie et quel sera le meilleur télescope ?
Alors,  il est important de se poser deux questions qui vont conditionner de nombreux choix.
  • Qu’elle type d’astronomie veut-on pratiquer ?
  • Dans qu’elle condition ?
L’astronomie a cela d’intéressant, qu’elle nous permet de ne pas tous avoir  le même centre d’intérêt. 
 
Les uns se consacreront à l’unique observation, certains se passionneront pour les planètes et le soleil, d’autres ne penseront qu’à immortaliser les objets du ciel profond via un appareil photo numérique ou une caméra CCD pendant que les derniers se voueront à une pratique nomade en amoureux du « Nightscape ».
Chacun de ces usages va recourir à un matériel particulier et une conception spécialisée afin que l’amateur en retire la plus grande satisfaction et efficacité.
Auparavant, un télescope se voulait adaptable, c’est de moins en moins le cas aujourd’hui.
Et comme le disait Vincent Coudé du Foresto (Laboratoire d’études spatiales) dans un article de « Ciel et Espace » :
« […] le plus grand télescope du monde n’est pas forcément le meilleur du monde pour un usage particulier. »
Ceux qui se consacrent à l’observation et au ciel profond adopteront sans conteste un télescope de type dobson.
Les amoureux des planètes se rabattront sur une lunette apochromatique au piquet d’image époustouflant.
Les astrophotographes ne parleront que d’une monture équatoriale allemande, d’astrographe et camera CCD.
Les aventuriers nomades nocturnes auront besoin, pour leurs Nightsapes, d’un très bon trépied, d’un bon appareil photo, de super objectifs très lumineux voire, le cas échéant, d’une petite monture motorisée qui permettra de réaliser des suivis ou autres timelaps.
Il est peut être temps de décrire succinctement  un instrument astronomique et son fonctionnement.
 
Pour rendre les choses plus simples, on peut dire qu’un instrument astronomique est un moyen d’améliorer les capacités de notre œil.
 
La lunette ou le télescope fonctionnent tels des pièges à lumière, collectant les photons qui la compose, ils la concentrent sur un même point :
le foyer de l’instrument astronomique.
A ce foyer sera installé un oculaire qui, tel une super loupe, va plus ou moins agrandir l’image pour permettre à notre œil de récupérer des informations (visuelles) qui lui étaient jusque là non accessible.
Même si la lunette est composée de lentilles que la lumière traverse alors que le télescope est, lui, composé d’un miroir qui va la réfléchir, le principe de ces deux instruments est le même :
capturer les photons et les concentrer en un même point.
 
A la recherche du Graal, l'astronome amateur va forcement essayer de trouver les capacités et l'emploi potentiel de son futur instrument astronomique.
L’amateur devra alors porter son attention sur deux points essentiels qui conditionneront de nombreux éléments et qui permettront de savoir à quel instrument et utilisation on a affaire :
Le diamètre
La focale
Quand on parle du diamètre, on fait référence à la dimension de l’ouverture de l’instrument astronomique.
Cette dimension va bien entendu déterminer le pouvoir collecteur de lumière de l’appareil.
Plus le diamètre est important, plus son pouvoir de collecte l'est aussi et plus l’instrument sera capable de faire apparaître des objets de faible luminosité.
 
A titre d’exemple, un télescope de 250mm montrera des détails deux fois et demie plus fin qu’un télescope de 100mm et supportera du même coup un plus fort grossissement à l'oculaire.
 
La focale, quant à elle, c’est la distance que va parcourir la lumière de la lentille d’entrée ou du miroir jusqu’au foyer de l’appareil.
Pour une lunette ou un télescope la focale et approximativement égale à la dimension de l’instrument. Ce n’est plus la même chose avec des réflecteurs (schmidt-cassegrain par exemple) dont la focale est beaucoup plus importante que la dimension de l’instrument lui-même.

A SUIVRE ...

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