Je me nomme Stéphane Gervais, je suis originaire d’un des départements le moins peuplé et le moins touché par la pollution lumineuse de France : l’Aveyron.

Peut être est-ce par ce que j’ai toujours eu la possibilité de voir le spectacle des étoiles au dessus de ma tête que je suis en admiration devant la beauté du ciel depuis… Waouh… quand on y pense ça fait mal !

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Je dirais que le virus m’a prit autour de mes 10 ans et qu’en 2016 ça fait plus de 30 ans que ça dure.

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Mes parents avaient une maison dans les Cévennes – au pied du mont Lozère -  ils s’escrimaient à longueur de vacances à la rendre habitable et cela pouvait durer fort tard dans la nuit. De mon côté, je profitais d'une immense terrasse dégagée, exempte de pollution lumineuse qui se trouvait à proximité de la maison, c’est là que j’ai commencé à regarder le spectacle du ciel. Couché à même le sol, je rêvais de connaissance, d’envie de découvrir ce qu’il y avait au dessus de ma tête, tout en crevant de trouille à la raison évidente que je n’étais qu’une microscopique fiente de mouche posée sur une minuscule bille au milieu de l’univers.

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Mes parents ont alors cultivé cette passion en m’offrant dans un premier temps une carte du ciel – mais sans explication je n’ai pas vraiment compris la façon de l’utiliser – de nombreux ouvrages puis un petit télescope de 70mm de type Newton.

Tenant plus du jouet qu’autre chose, ce télescope à eu l’effet inverse de celui escompté et, pendant de nombreuses années, j’ai considéré l’astronomie comme une activité qui m’était proscrite car je ne m’en sentais pas capable intellectuellement et financièrement.

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Ce n’est que bien plus tard vers 2010 que l’envie m’a rattrapée. Je me suis remis à lire des magasines sur la question,  à chercher des ouvrages sur les objets à observer, sur le matériel etc. Comme j’avais enfin les fonds nécessaires, j’ai explosé le compte en banque et me suis acheté un BON – GROS télescope.

Au bout d’un an d’observation pure, et par ce que déçu de ne pouvoir observer la beauté des objets du ciel profond, je me suis lancé dans l’astrophotographie. 

Le virus avait gagné l’ensemble de mon corps.

En 2014, je me suis offert une semaine de formation à la « Ferme des Etoiles » à Fleurance dans le Gers avec Patrick Lécureuil – auteur de nombreux ouvrages sur l’astrophotographie – comme animateur et formateur.

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