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Au fil de ces quelques images, vous pourrez reconstituer l'évolution du soin et de la qualité que je tente, toujours aujourd'hui, d'obtenir pour mes photos. Mes premiers clichés datent de 2012 et les derniers sont très récent.  Je détaille le matériel utilisé, les temps d'acquisition et les logiciels de traitement. Je consacre une page spéciale pour le matériel que j'ai utilisé ou que j'utilise encore. Un clic sur les photos ouvre une nouvelle page avec les clichés en grand format. Cette page est destinée à évoluer au gré des nouvelles photos qui viendront s'ajouter à cette galerie.
Astrophotographie
Nébuleuse Dumbbell

Nommée aussi la nébuleuse de l'haltère ou M27 dans le catalogue de Charles Messier, Dumbell est situé dans la constellation du "petit Renard". Cette nébuleuse planétaire est l'une des nébuleuse la plus facile à photographier. 

Cette prise de vue date du mois d'août 2012 et constitue ma première tentative en astrophotographie. Cette photo au temps de pose de 30 secondes a été réalisée avec le boitier de mon APN Canon 550D (non modifié) monté directement sur mon télescope de l'époque un schmidt-cassegrain de 280X2800mm. La monture à fourche du Schmidt-Cassegrain ne me permettait pas de très long temps de pose en raison de son suivi typique des montures altazimutales (ou Alt-Az), le boitier du Canon étant non défiltré l'image se retrouve privée du rouge de l'hydrogène qui entoure M27.  Navigant dans l’inconnu à ce moment-là, je n’avais pas connaissance de l’utilité de shooter en RAW et encore moins d’additionner les clichés. La photo résultante prise au format JPG était impossible à retraitée.

La nébuleuse annulaire de la Lyre

Cette nébuleuse planétaire située dans la Lyre est aussi appelée nébuleuse de l'anneau et est répertoriée au numéro 57 du catalogue de Charles Messier.

Cette photo date de la même période que le cliché de l'Haltère, j'ai, donc, utilisé le même matériel et le même temps de pose. Malgré son format en JPG, un semblant de traitement avec "Iris" avait été entrepris, d'où un ciel très noir et un anneau avec une couleur étrange.

Comme je l'ai déjà mentioné, mon APN n'étant pas "défiltré" certains rayonnement (alpha par exemple) n'apparaissent pas sur la photo.

La lune

La lune est un sujet très intéressant pour se faire la main en astrophotographie.

Suffisamment importante dans le ciel pour ne pas la louper (lol), temps prise de vue ultra rapide en raison de sa luminosité, l’astre Sélène semble une muse à la portée de tout un chacun.

Ça se complique malgré tout si l’on décide de faire la totalité de sa surface avec un télescope de 280x2800mm –ce qui revient à vouloir photographier un partère de fleurs avec un zoom de 500mm- et de surcroit un soir de pleine Lune où la luminosité de notre satellite est au plus fort.

Le 2 août 2012 lors d’une libration de 7° de la lune –c’est-à-dire un moment où la Lune est pleine et où son inclinaison nous permet d’en voir un peu plus  – j’ai effectué 26 clichés de notre satellite pour le reconstituer à l’aide d’une mosaïque avec le logiciel Photoshop. Cette mosaïque représente une soixantaine d’heures de travail pour le placement, les accords de luminosité, voire même l’inclinaison des clichés pour qu’ils ne fassent plus qu’un ; pour un  final très perfectible à mon goût.  

Cette série de photos de la Lune en vue de la réalisation d'une mosaïque m’a permis de faire quelques détails de notre satellite. Les cratères et surtout les reliefs qui apparaissent beaucoup plus avec une lumière rasante.

C’est cette dernière particularité qui est à retenir pour faire de bonnes photos de la Lune. Une pleine Lune, en raison de sa luminosité, ne permet pas d’obtenir des reliefs bien découpés et détaillés, une Lune partielle oui.

Quant au matériel c’est toujours avec le Schmidt-Cassegrain de chez Celestron (un CPC 11 XLT) et le boitier de mon canon 550D.

La Grande Nébuleuse d’Orion

 La Grande nébuleuse ionisée d'Orion ou M42 pour les intimes, est l'un des plus important et bel objet du ciel profond de notre hémisphère. Visible à l’œil nu, elle est déjà bien résolue avec une simple paire de jumelle.

 

Cette photo est la première à faire suite à mon stage à « la ferme des étoiles » avec Patrick Lécureuil. J’ai donc essayé d’appliquer toutes les informations qui m’avaient été données lors de ma semaine dans le Gers.

 C’est aussi un changement dans le matériel employé pour la pratique de l’astrophotographie. Exit le schmidt-cassegrain et sa monture à fourche Alt-Az pour une lunette 80x480mm Ed (triplet) installée sur une monture équatoriale.

 Mes prises de vue de M42 datent de janvier 2015. Elles représentent aussi une expérience qui fait suite à une discussion avec un autre amateur affirmant que l’astrophotographie était possible en pleine ville grâce à l’emploi de filtres. Etant très sceptique sur la véracité de ces propos, j’ai décidé d’installer mon télescope sur la terrasse de mon appartement  au milieu de la cité niçoise, très connu pour sa politique de lutte contre la pollution lumineuse. Pour parfaire le tableau, déjà peu engageant je vous l’accorde, ma terrasse étant située sud-ouest, je n’ai  pas de visuel sur polaris et donc aucune possibilité de réaliser une mise en station sur le pôle nord céleste.  

Ma première opération a été d’installer ma monture à un endroit où je pouvais réaliser une mise en station en bonne et due forme. Une fois ma mise en station correctement réalisée, à l’aide d’une boussole, j’ai noté la différence de degrés entre le pôle nord céleste et terrestre afin de les reporter lors de l’installation de ma monture sur ma terrasse. J’avais malgré tout omis un petit détail, comme tout bâtiment l’armature de ma terrasse est ferraillée, ma boussole une fois au sol en était toute chamboulée et moi bien emm...

Une fois la boussole isolée du sol et les mesures reportées, j’ai réalisé 110 clichés de 30 secondes à l’aide de mon boitier canon 550D installé à la lunette 80ed. 110 prises composées de 25 photos en luminescence, 25 avec un filtre contrast booster, 25 avec un filtre OIII, 25 avec un filtre UHC-S et enfin 10 avec le filtre IR-CUT.

La première photo est le résultat de l’empilement de ces 110 photos réalisé avec le logiciel « IRIS », l’image est brute. La seconde est le traitement réalisé avec « IRIS » et le logiciel « PHOTOSHOP ». Ce dernier est venu en renfort pour gérer les problèmes de surexposition du cœur de cette nébuleuse diffuse et des étoiles voisines par rapport aux nuages de gaz qui restent moins visibles.

IC 434 et B 33

Il y a deux objets du ciel qui marquaient mes rêves astronomiques alors que j’étais enfant.

Saturne a été le premier objet du ciel  que j’ai observé la première fois où j’ai utilisé mon Schmidt-Cassegrain, cela reste pour moi un souvenir incroyable car c’était un rêve d’enfant qui se réalisait.

Le second objet qui nourrissait mes phantasmes d’astronome en herbe, c’était cette étrange tête de cheval qui trônait dans le ciel d’hiver. C’est toujours dans la constellation d’Orion que l’on peut observer cette célébrissime nébuleuse ionisée qui répond au nom de IC 434 et B33…

quel nom poétique pour un si bel objet, vous en conviendrez !!

Alors il vaut mieux parler de nébuleuse de la tête de cheval. Cette nébuleuse ionisée, magnifique, ne peut être que très difficilement admirée à l'oculaire. Pour en profiter pleinement, il faut avoir recours à la photo et un temps de pose de 60min minimum. De plus, elle est riche en rayonnements bloqués par les filtres des APC non défiltrés. 

 

J'ai donc utilisé une caméra CCD Celestron Nightscape (couleur) pour réaliser ces 60 images de 60 secondes qui ont été empilées pour ce cliché, je n’ai pas utilisé de filtres pour les prises de vues. J’en ai fait de même avec le logiciel « IRIS » pour cette image, j’ai fait appel au logiciel « AstroFX » pour l’empilement des clichés. AstroFX est le logiciel de Celestron pour ses camera CCD, la première image est donc réalisée avec ce logiciel, mais je la trouvais trop lissée, trop aplatie et manquant de grain. J’ai donc repris l’image brute résultante de l’empilement et je l’ai retravaillé avec « Photoshop » pour un rendu qui me convient plus. Après ce n’est qu’une histoire de goût.

Eclipse de soleil partielle du 20 mars 2015

L’astronomie c’est bien !

mais la faire découvrir et la faire partager, pour moi, c’est encore mieux. C’est d’autant plus magique quand ce sont des enfants. Lorsque ma fille ainée était en maternelle, j’avais proposé à la directrice de l’école d’animer des séances d’initiation à l’astronomie avec ces petits bouts Même si elle était assez septique au départ, elle m’a fait confiance pour tenter le coup et elle n’a pas été déçue car les enfants avaient totalement accroché et nous avions été étonné de leurs connaissances sur le monde de l’espace. Pour l’éclipse solaire partielle du 20 mars 2015, même si ma fille n’était plus à la maternelle, j’ai eu l’envie de leur faire partager cet instant magique. En raison de la difficulté à maitriser la vision monoculaire par l’intermédiaire de l’oculaire pour un enfant aussi jeune (j’ai eu des adultes lors de soirée publique telles que « la nuit des étoiles » qui ne voyaient rien dans l’oculaire et qui en étaient très frustré), j’ai opté, pour leur faire découvrir ce phénomène, pour la projection  sur un écran. C’est aussi un moyen d’assurer une plus grande sécurité pour le public et d’éviter un accident potentiel. Aidé d’un papa d’élève passionné lui aussi d’astronomie, nous avons installé ma lunette de 80x480 pour projeter l’image du soleil sur un écran et nous avons équipé mon newton de 249x990mm d’un filtre solaire afin que les adultes puissent regarder l’éclipse, l’œil à l’oculaire. C’était un spectacle d’autant plus magique qu’il a été partagé.  

Eclipse totale lunaire

du 28 septembre 2015

L’été 2015, je me suis battu avec la monture de mon newton 249x990, une Orion Atlas EQG qui présente de gros soucis de suivi. J’ai passé la majorité de mes soirées vouées à l’astro a tenter, sans succès, de faire reconnaitre cette monture par mon ordinateur afin d’établir un suivi par le logiciel « PHD guiding ». Je n’ai donc fait aucune observation, ni photo de toute la saison. Il était hors de question que je ne profite pas pleinement de l’éclipse totale de lune du 28 septembre 2015.

La pleine lune était d’autant plus belle ce soir là, qu’elle se trouvait plus proche de la Terre. Je me suis donc levé en pleine nuit et j’ai commencé à faire mes réglages sur cette Lune pleine. Cette photo a été prise avec mon APN 550D monté au foyer de ma lunette de 80x480mm. L’utilisation de la lunette me permettait d’avoir notre satellite dans sa totalité, tout en conservant un maximum de détail. Pas besoin d’utiliser une CCD pour l’astre sélène dont la luminosité impose des temps de pose extrêmement court.

J’ai rarement réussi à faire une photo de la pleine Lune aussi nette que ce soir là. En cliquant dessus, vous aurez accès à l’image en grande taille qui présente de nombreux détails très intéressant.

Deux clichés de la Lune en éclipse totale. Celle de gauche est à 1600 iso, celle de droite 3200 iso. Mon boitier canon était directement monté au foyer de ma 80x480mm. L’ajout d’un filtre « contrast Booster » aurait été certainement une bonne idée.

L’année 2016 a apporté un grand changement dans ma pratique de l’astronomie et plus particulièrement de l’astrophotographie.

Fatigué de me battre avec une monture qui ne me donne aucune satisfaction en terme de suivi, qui se refuse à mon ordinateur portable pour d’obscures raisons de numéro de port ou je ne sais trop quoi.

Dépité de ne pouvoir vivre cette passion, même lorsque je suis en vacances avec ma famille car ce matériel, trop volumineux, ne peut être transporté partout  (en camping, gîte, mobile-home, randonnée).

Je me suis décidé à  m’équiper de LA monture nomade du moment :

la Star Adventurer de chez Skywatcher. 

Je la présente sur la page dédiée au matériel. Je fais avec ce matériel un pas en arrière dans ma pratique, mais je crois que j’aurais été bien avisé de commencer par là.

Une monture nomade simple, légère et un appareil photo, rien de mieux pour se faire la main et prendre du plaisir à faire de belles images.

Constellation du Cygne

Voici un exemple de ce que l’on peut obtenir assez facilement avec un APN équipé d’un objectif 40mm ouvert à 2,8 installé sur la petite monture Star Advendenturer. 

Cette photo est constituée d’une seule prise de 500 secondes en RAW avec une sensibilité de 400 iso. Le suivi irréprochable de la monture permet de dévoiler la poussière qui compose la Voie Lactée. On devine les nébuleuses présentent dans cette partie très riche du ciel en particulier la nébuleuse "North America" mais que le filtre de mon appareil photo nous empêche d'admirer (les choses ne tarderont pas à changer).

La photo a été traitée avec Photoshop pour la luminance, la réduction du bruit, le contraste et l’augmentation du noir.

La constellation de Cassiopée

​à proximité de Shedir et n Cassiopée.

Cette image est le résultat de l’accumulation de quatre poses de 300 secondes en 400 iso avec un objectif de 40mm ouvert à 2,8 en RAW. Le prétraitement a été réalisé avec photoshop, de même que les superpositions des images. La superposition de chaque calque a joué sur la densité de la couleur et du contraste.

Cette image même si je l’aime bien, prouve qu’il est difficile de faire la mise au point quand on prend une photo du ciel. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, faire un focus sur l’infini ne permettra pas d’obtenir une bonne mise au point et cette dernière ne se fera jamais de la même façon d’une partie du ciel à une autre. L’utilisation du liveview avec la vidéo en zoom sur l’écran de l’APN ou avec un ordinateur portable est bien souvent le moyen le plus sûr pour ne pas avoir une image défocalisée comme c’est le cas pour moi sur cette photo.

La voie Lactée
Zone au nord D’altaïr à proximité des constellations de la flèche et du petit renard.

La voie Lactée a été mon principal sujet de l’été 2016, j’ai trouvé là une fantastique muse qui révèle bien des surprises après plusieurs secondes d’exposition :

la présence de nébuleuses, d’étoiles doubles ou la différence entre la zone sombre du centre qui contraste avec les étoiles et la poussière interstellaire.

Cette image est le résultat de la fusion de 5 photos de 300 secondes en RAW avec un APN et un objectif de 40mm, le tout installé sur la petite monture nomade Star Adventurer de SkyWatcher.

Chaque prise a été traité individuellement avec "Photoshop" pour la Luminescence, l’exposition, la lumière, la gestion du « noir »ainsi que les défauts de l’objectifs.

 La fusion des 5 prises de vues initiales toujours avec "Photoshop" s’est répartie avec le mode superposition, densité de couleur, luminosité et lumière linéaire.

La constellation du sagittaire et de l’écu de Sobiewski.

S’il y a bien une zone de la voie lactée incroyablement riche, c’est bien la partie entre la constellation du sagittaire et de l’écu de Sobiewski. 

Ce sont pas moins de quatre nébuleuses - nébuleuse de la Lagune (M8), nébuleuse Trifide (M20), nébuleuse Oméga (M17), nébuleuse de l’Aigle (M16) – et quatre amas – M18, M22, le nuage du Sagittaire M24 et M25 – qui se retrouvent sur une toute petite surface du ciel. Même si les prises de vue de cette photo ont été réalisées avec un APN non défiltré, on peut voir les objets du ciel profond présents sur cette zone.

Cette photo résulte de l’addition de 4 photos de 300 à 400 secondes au format RAW avec un objectif de 40mm ouvert à 2,8, le suivi est toujours assuré par la star adventurer.  Le pré-traitement et l'addition des photos à été réalisé avec le logiciel « Photoshop ».  Même si cela semble déroutant, car c’est un logiciel spécialisé dans la photo-astro, « IRIS » ne peut réaliser les additions de ces sortes de photos car elles révèlent trop d’étoiles.

 

Afin de bien faire ressortir la richesse de cette zone du ciel, j’ai mis quelques annotations sur un cliché afin que l’on repère chaque élément observable.

Constellation de Cassiopée.

Cette prise unique de 460 secondes avec un objectif de 18 mm de la constellation de Cassiopée au format RAW permet d’observer la galaxie d’Andromède avec la belle qualité du ciel des Alpes Maritimes.

Malgré les 30 minutes en voiture pour s’éloigner de la ville de Nice et du littoral, on ne peut pas manquer la pollution lumineuse qui est bien visible sur cette image. La qualité de la météo de ce coin de France est inversement proportionnelle à la possibilité d’observation et d’astrophotographie induite par la lumière des villes.

La seule possibilité est d’utiliser des filtres UHC ou CLS qui permettent de bloquer cette lumière parasite.  

A quand une prise de conscience des élus locaux.
Galaxie d’Andromède

 

Je l’évoquais dans ma précédente photo, la voici en détail.

L’été 2016 a été un moment de test pour la monture nomade Star Adventurer de Skywatcher.

Je l’ai donc essayé avec plusieurs objectifs : 18-135, 40, 70-300 et 180-500mm.

Cette photo est le résultat de l’addition de 5 prises de vues de 300 secondes réalisées avec un objectif de 500 mm ouvert à 5,6 au format RAW. L’addition et le traitement des images a été réalisé avec le logiciel « IRIS ».

Le temps de pause de chaque image n’a pas excédé 5 mm car la petite monture Star Adventurer n’a pas réussi à gérer le poids du 500mm et du boitier Canon. Alors que le constructeur assure un parfait fonctionnement jusqu’à 5kg, la charge maximale pour cette monture, afin qu’elle assure un bon suivi, ne doit pas dépasser 2kg maximum (j’en reparle dans ma page matos).

De fait, on ne peut pas manquer les étoiles qui s’étalent un peu trop, donnant une impression de flou.

La galaxie d’Andromède reste un sujet de choix et aisée par sa taille pour la pratique de l’astrophotographie.

Amas stellaire de Pléiades.

L’amas stellaire ouvert des Pléiades ou M45, comme l’a classifié Charles Messier, est l’un des amas d’étoiles le plus connus du ciel de l’hémisphère nord, il est situé dans la constellation du Taureau.

La proximité des étoiles qui le composent, sa forme et son éclat en font un objet très facile à repérer dans le ciel.

 

A l’œil nu, et lors d’une nuit sans Lune, il offre déjà un beau spectacle. Cela devient beaucoup plus intéressant avec des jumelles. L’observation avec un instrument astronomique n’est certainement pas indiqué dans son cas, à moins de vouloir se concentré sur un détail. C’est aussi un objet accessible à tout APN, même non modifié, car le halo bleuté qui entoure les étoiles de l’amas est totalement bien rendu par un appareil photo lambda.  

Cette image résulte du compositage de 10 photos de 600 secondes au format RAW à 400 ISO. Les prises de vues initiales ont été réalisé avec un APN Canon 550D (non modifié) avec un objectif  de 300mm ouvert à 5.6. Le tout installé sur la monture Star Aventurer. 

Le prétraitement de chaque prise en RAW à été réalisé avec le logiciel « Photoshop ». Ce premier traitement s’est porté sur la luminescence, la correction de l’objectif, la lumière, le contraste et le rendu du ciel noir.

La deuxième phase a vu la mise en place d’un calque par photos qui ont été rajouté par couches successives afin de travailler sur la densité de la couleur, la luminosité, les couches tamisées ou le renforcement des teintes sombres pour le ciel.

Une fois les calques fusionnés les uns aux autres, un dernier traitement à été réalisé sur l’image finale. Ce travail s’est concentré sur le contraste, l’exposition, le ton et la couleur de l’image.

Malgré tout ce qui a été fait, je suis très déçu par mes prises de vues d’origine qui ne me donnent pas une image finale à la hauteur de mes attentes. 

Une nouvelle tentative est à prévoir au plus vite.

Comme quoi, ce n’est pas par ce qu’un objet  semble à la porté de tout un chacun que l’affaire est gagnée d’avance.

Constellation d'Orion
M42 et B33

Quand on aime on ne compte pas alors on prend les même et on recommence !

Cette fois-ci, les deux splendeurs du ciel d’hiver se retrouvent sur le même cliché.

 

En cette nuit du 29 décembre 2016, je n’étais pas en réussite.

Il était deux heures du matin, le fond de l’air était bien frais, la rigueur des nuits Aveyronnaises (-7°) se faisaient sentir de ma tête jusqu’à mes pieds en passant par mon appareil photo tellement  givré (cf photo sur la page matos) que je n’arrivais plus à faire la mise au point. Je n’avais rien fait de bon jusque là, j’avais pourtant face à  moi la constellation d’Orion avec sa nébuleuse -M42 -  sa voisine B33 avec sa tête de cheval.  Je me suis dit que de les réunir sur une même photo serait une bonne idée.

 Malgré tout, je me confrontais à un sérieux problème. Outre le fait que la batterie de mon appareil photo montrait de grave signe de fatigue, M42 et B33 n’ont pas la même luminosité.

Equipé d’un objectif 70-300 mm installé sur mon boitier Canon 550D défiltré (afin de faire ressortir le rayonnement H-ALPHA), j’ai effectué un cadrage à 238mm pour avoir les deux nébuleuses dans le cadre.

J’ai réalisé une première prise de 300 secondes à 800 ISO ouvert à 5,6 au format RAW afin d’obtenir une photo avec M42 non surexposée. Pour la prise de vue qui devait faire ressortir B33 –beaucoup moins lumineuse- j’optais pour 300 secondes supplémentaires (soit 10mn) au format RAW et 800 iso toujours ouvert à 5,6.

La maison était à deux pas, la douce chaleur d’un feu de cheminée me tentait trop. J’abandonnais mon appareil à son triste sort et je partais profiter d’un canapé accueillant et d’une douce chaleur pour… m’y endormir.

 

Ce n’est que 15 minutes plus tard que j’émergeais et sortais en trombe pour aller constater les dégâts.

.B33 était bien résolue, du fait des 5 minutes supplémentaires, mais le suivi de la monture Star-Adventurer avait un peu souffert avec le poids de l’appareil et de son objectif de 300mm.

Les étoiles n’étaient plus ponctuelles, il en résulte un bougé sur l’image finale.

Après avoir fait le prétraitement des images au format RAW, j’ai réalisé avec Photoshop un calque de M42 que j’ai installé par superposition sur la prise de vue de 15 mn dévolue à B33.

J’ai, par la suite, réalisé deux traitements très différents de la photo.

L’un des deux à ma préférence car je le trouve plus naturel.  

© 2016 par Stéphane Gervais. Créé avec Wix.com

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